A quelques semaines de l’épreuve, il n’est plus question d’élaborer des plans d’entraînement intensif, mais de se mettre dans les meilleures conditions pour arriver au mieux de sa forme le jour du départ, chacun en fonction de ses objectifs.
Les habitués des longues distances savent que le dernier mois constitue un compte à rebours au cours duquel la charge d’entraînement va décroître de semaine en semaine.
La fin de la semaine S-4 sera l’occasion de faire une dernière sortie longue de 6 à 8h de randonnée sportive alternant jogging et marche active en terrain à fort dénivelé.
A partir de la semaine S–3, la distance courue sera réduite de 30 % par rapport au kilométrage habituel et les séances dures de type « fractionnés » ne pouvant guère modifier la performance, seront aussi réduites en nombre et en intensité.
La semaine S-2 verra le kilométrage réduit à 50% de ce qu’il était au plus fort de l’entraînement, et la dernière semaine ne donnera lieu qu’à des joggings d’entretien de la tonicité musculaire.
L’objectif est de prendre le départ affuté mais reposé, mieux vaut risquer un petit sous entraînement qu’un manque de fraîcheur.
Pour les moins aguerris qui vont vivre l’aventure comme une randonnée sportive, une longue sortie de 6 à 7h la semaine S-4 sera la bienvenue pour tester sa forme mais également son équipement. Une sortie de 4 ou 5h de marche en terrain vallonné sera profitable le week-end de la semaine S-3. Jusqu’au jour du départ, pour ces amateurs éclairés, ne rien changer à la fréquence ni à l’intensité des joggings hebdomadaires, mais une attention particulière devra être portée à l’hygiène alimentaire, pour « nettoyer » l’organisme de ses toxines.
Oublier l’alcool, les cacahuètes de l’apéritif, les fritures et desserts trop sucrés, et privilégier les sucres lents (pâtes, riz, pommes de terre), penser à boire 2 à 3 l d’eau par jour.
Ce régime, pourtant monacal, peut se traduire par une légère prise de poids (moins d’1kg), mais c’est une constitution de réserves nécessaire.