5/ Le poids idéal

Courir à Saint Jean de Védas

NON, NON, NE ZAPPEZ PAS!  ON NE VA PAS ENCORE PARLER REGIME !

Point de discours intégriste surla nutrition, tout au plus quelques recettes (d’accord, le mot est malencontreux) pour maintenir le poids de forme. L’objectif de cet éditorial est de mettre un peu d’ordre dans nos idées sur le sujet, et de proposer une méthode pour déterminer des fourchettes (la bouffe, encore et toujours !) de valeurs à l’intérieur desquelles chacun pourra déterminer le poids idéal qui concilie ses ambitions de performances et sa recherche de bien-être.

Pour la course de fond en effet, outre la capacité à capter la plus grande quantité d’oxygène (VO2 max dont on parlera un jour) et une endurance élevée, tous deux obtenus par un entraînement bien conduit, le poids de forme, celui qui en course coûtera le moins de dépense énergétique, est aussi un facteur de performance déterminant.

Mais toute la question est de savoir où se situe ce poids idéal.

Certainement pas dans l’obsession anorexique qui conduit inéluctablement à l’apparition de carences, qui vont à l’inverse du but recherché, et plus encore à un déséquilibre affectif.

On ne peut cependant ignorer certaines vérités qui fâchent :

  • chaque kilo superflu coûte 10 mn sur un marathon
  • chaque kilo est un coup de marteau de 3 kg de plus à chaque pas sur nos articulations.
  • chaque kilo de graisse coûte au cœur dans l’effort 4  fois plus qu’un kg de muscle.

Ainsi, la vraie question est  plutôt : jusqu’où peut-on aller, et surtout jusqu’où ne doit-on pas aller dans la quête de ce Saint Graal du coureur à pied?

Il n’y a pas de vérité universelle, certes l’hérédité ne nous a pas faits tous égaux face au surpoids,  mais deux équations simples nous règlent notre compte sans discrimination:

  • Calories ingérées > Calories dépensées = Grossir
  • Calories ingérées < Calories dépensées = Maigrir

Aussi, pour échapper au sournois excédent calorique toujours tapi dans l’ombre, et considérant que  vous êtes toutes et tous de grandes filles et de grands garçons, vous laisserai-je le soin de surfer prudemment sur les flots de tentations qui, inlassablement, érodent les rivages enchanteurs de nos bonnes résolutions….

Allez, bonne course à toutes et à tous et……………bon appétit quand même !