L’échauffement et le retour au calme sont des principes fondamentaux, qui sont hélas des plus transgressés.
Avant de courir, surtout une séance dure de fractionnés ou au seuil, il convient toujours de s’échauffer pour allonger et détendre les muscles, les articulations, les ligaments et les tendons que nous nous apprêtons à solliciter, sans parler de notre petit cœur qu’il ne vaut mieux pas surprendre.
S’échauffer permet d’accroître progressivement la fréquence cardiaque, d’activer la circulation, d’élever la température du corps de 1 à 2 degrés, d’ouvrir un plus grand nombre d’alvéoles pulmonaires pour augmenter nos capacités respiratoires, et de secréter plus de synovie pour lubrifier nos articulations.
C’est dire que les pommades dites d’échauffement ne peuvent intervenir que comme auxiliaires, mais ne peuvent pas se substituer à un vrai échauffement qui demande de trottiner au moins 20mn à 65% de notre fréquence cardiaque max (sur 2km environ) avant de démarrer les exercices spécifiques.
Le retour au calme en fin de séance, s’obtient en trottinant ou en marchant 10 ou 12 mn. Il permet à l’organisme d’éliminer par sudation, pendant ces dernières minutes, plus de toxines qu’il n’en produit.
Un peu comme si on vidait les cendres d’une chaudière qu’on laisse s’éteindre.
Cela évite de possibles malaises qui peuvent intervenir en stoppant net un effort violent, et surtout diminue fortement les courbatures du lendemain. Il est préférable d’attendre la sortie de la douche pour d’éventuels étirements, que l’on fera toujours en douceur et sans aller jusqu’à la douleur.
Cela veut dire que la traditionnelle ruée finale, digne d’un sprint au sommet d’un col du tour de France pour le maillot à pois, qui se déchaîne souvent en fin de séance n’est pas très raisonnable.