Bien que les sources de ce qui va suivre, statistiques et autres formules, soient éminemment sérieuses, leur nécessaire simplification peut conduire certains sceptiques à les juger sorties d’un chapeau de magicien. Je m’en remets donc au bienveillant arbitrage de nos amis médecins, au cas où, l’enthousiasme l’emporterait sur la réalité scientifique.
Notre corps est constitué, selon les individus, de :
A/ 70 à 90% de masse maigre.
Cette masse maigre est à son tour constituée de :
- 6% de sels minéraux (notamment les os),
- 16% de protéines (en majorité muscles et organes),
- 37% d’eau cellulaire (à l’intérieur des cellules)
- 25% d’eau extra cellulaire (dans laquelle « baignent » nos cellules).
B/ 10 à 30% de masse grasse.
Cette masse grasse constitue les réserves alimentaires que nous absorbons en excédent pour l’entretien, les réparations et le fonctionnement de notre masse cellulaire active (les trois premières lignes du A/) coûteuse en énergie.
C’est du calibrage de cet excédent que va dépendre notre poids de forme.
La malédiction
Perdre du poids volontairement est une véritable hérésie pour le corps, programmé depuis la nuit des temps pour engranger des réserves pour les mauvais jours.
Par ailleurs, la pratique d’un sport d’endurance nécessite un minimum de réserves énergétiques pour avoir une forme optimale pendant les courses.
De plus, perdre du poids, quel que soit le régime, signifie non seulement perdre une partie de ces réserves vitales, mais pire encore, perdre aussi obligatoirement un peu de masse musculaire.
Schématiquement lors d’une perte de poids de 1kg, ce sont 750 g de gras qui sont perdus mais également jusqu’à 250 g de masse maigre.
Attention, nous parlons là de la véritable perte de poids obtenue par un déficit calorique, et non pas de la perte de poids artificielle obtenue par le port d’une sudisette qui ne fait perdre que de l’eau extra cellulaire, et augmente le travail cardiaque par une néfaste surchauffe corporelle.
Le salut
Le salut, comme toujours passe par la mesure et la raison.
Se connaître soi-même et se fixer un objectif raisonnable.