8/ Calculs et Objectifs

Pour ce calcul, et afin que nous restions sur des résultats plus exploitables, nous proposons deux formules correspondant à un individu mesurant 1,76 m et dont le tour de poignet = 17cm :

– En voici une (parmi une dizaine des plus connues !) qui nous semble donner un résultat raisonnable pour les amateurs éclairés que nous sommes :

       Poids idéal = Taille en cm – 100 + (4x tour du poignet) = 176 -100 +(4×17) = 72kg

                                                 2                                                                          2

– Une autre qui semble s’adresser plutôt à des sportifs plus pointus :

 Poids idéal = (taille en cm-100) – [(taille en cm-150) : 4] pour hommes, ou 2,5 pour femmes          

                        soit(176 – 100) – [(176 – 150) : 4] = 69,5 kg

La vérité est certainement entre ces deux chiffres et peut varier en fonction de la morphologie de chacun, selon qu’il sera plus ou moins charpenté ou gracile. En tout état de cause, le poids idéal est celui qui donne la sensation d’être affuté MAIS AUSSI bien dans sa peau.  La recherche de la sacro-sainte Perf du dimanche ne doit pas nous conduire à un excès de privations, toujours dommageables pour notre équilibre physique et psychique.

Les régimes drastiques qui laissent espérer une perte de poids rapide favorisent aussi la perte de masse musculaire, et aboutissent toujours à une reprise de poids. Afin d’éviter une inflation progressive des réserves adipeuses au cours des amaigrissements et prises de poids successifs (effet de yo-yo), deux recommandations : Un entraînement adapté et un bon équilibre alimentaire.


A/ Un entraînement adapté

Si l’on est vraiment en surpoids (plus de 4 ou 5 kg), la recherche du poids de forme devra primer sur la performance, et s’inscrire dans la durée ; tout comme on se fixe en début de saison, plusieurs mois à l’avance, un objectif de compétition majeure. Brûlez des calories, pas les étapes !

Par ailleurs, on doit privilégier les sorties en endurance (70/80% de la fréquence cardiaque max) qui sont les plus consommatrices d’acides gras, et qui, par un allongement progressif du kilométrage, assurent le maintien, voire le développement de la masse musculaire, malgré l’observation d’un éventuel régime allégé en calories.

A des allures plus soutenues, face à l’urgence, l’organisme se tourne d’abord vers les sucres « prêts à consommer » très énergétiques, emmagasinés dans les muscles, et se détourne des sucres issus de la transformation de nos réserves de gras, abondantes dans le foie et le pancréas, moins énergétiques plutôt réservées à l’endurance.

Une heure en endurance, ce sont déjà 600 à 800 calories dépensées, soit une ration de choucroute !


B/ Un bon équilibre alimentaire

Oublions les régimes très restrictifs, tels les régimes dissociés, qui à terme provoquent des carences en vitamines et sels minéraux.

En principe,grâceàun entraînement bien conduit, les kilos superflus fondent, et on trouve son poids de forme sans qu’il soit nécessaire de s’astreindre à un régime contraignant. Mais il va de soi que le processus n’en sera que plus efficace si l’on adopte des habitudes plus saines, et que l’on est vigilant quant à l’application des fameuses équations « calories ingérées/calories dépensées ».

Il n’y a pas de mauvais aliments, il n’y a que de mauvaises habitudes. Pas besoin d’être un expert en diététique pour comprendre qu’un œuf coque au petit déjeuner est plus sain qu’un œuf mayonnaise au dîner ! L’ennemi, c’est le trop, le trop copieux, le trop gras, le trop salé, le trop sucré !